Labaisse ralentit sur le prix du fioul, en effet cette semaine du 15 aout le prix du fioul est toujours en baisse, mais de seulement 4 euros, la moyenne nationale est de 1 440 euros les 1 000 litres. On enregistre donc une légère baisse par rapport à la semaine dernière. Il suit les cours du pétrole dont les prix ont été assez instables cette semaine, partagé entre plusieurs
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La question est sur toutes les lèvres. => Les stations les moins chères dans votre département – LISTE Des hausses spectaculaires en raison de la reprise d’activité post-Covid et de la guerre en Ukraine Olivier Gantois, président de l’UFIP Union Française des Industries Pétrolières, était l’invité de nos confrères de Franceinfo l’éco et a donné quelques indications. Selon lui, la hausse était déjà bien amorcée depuis l’automne 2021 et la fin des confinements successifs. La reprise de l’activité et la hausse de la demande mondiale avaient fait remonter le prix du baril de Brent à 90-95 dollars, soit une première hausse à la pompe. Entre temps, la guerre en Ukraine a démarré, remettant en cause l’importation de pétrole en provenance de la Russie, 2ème plus gros producteur et importateur du monde. Selon Olivier Gantois, il faut donc intégrer une prime de risque » suite au conflit ukrainien, qui représente 20 à 25 dollars facilement » sur le prix du baril. Actuellement, le baril de Brent est fixé à 129 dollars, ce qui est déjà très élevé » selon le président de l’UFIP. Le prix du baril va continuer à grimper, jusqu’à 140 dollars pour le contrat au mois de mai 2022 selon les premières estimations. Des estimations de nos confrères du Parisien, sur la base de prix du baril de Brent, vont jusqu’à 2,87 €/litre ! Plusieurs hypothèses, allant jusqu’à 2,87 €/litre Avec ces données, nos confrères du Parisien ont réalisé des infographies en estimant la montée du prix du baril de pétrole à plusieurs échelles. L’hypothèse de calcul utilisée traduit chaque dollar supplémentaire sur le cours du Brent par une hausse de 0,7 centime d’euro à la pompe. Ainsi, pour le premier scénario, le plus optimiste, le baril serait fixé à 150 dollars et le coût moyen du carburant atteindrait les 2,17 €/litre, soit 28 centimes de plus qu’aujourd’hui. Dans l’hypothèse où le prix du baril serait de 200 dollars, le prix moyen du carburant monterait à 2,52 €/litre, soit 63 centimes de plus qu’actuellement. Enfin, le pire des scénarios, celui d’un baril de pétrole à 250 dollars, ferait carrément grimper le coût moyen du carburant à 2,87 €/litre, soit près d’un euro de plus qu’aujourd’hui ! Selon Olivier Gantois, le risque de pénurie n’est pour le moment pas à craindre à ce jour, grâce à la situation centrale de la France sur la route des importateurs pétroliers Moyen-Orient, Mer du Nord, États-Unis, Afrique de l’Ouest… Selon le président de l’UFIP, la France a importé en 2021 10 % de son pétrole de Russie, ce qui est significatif ». Ainsi, le pays est moins dépendant du pétrole russe que d’autres pays européens, car on peut le trouver ailleurs » . Mais il confirme que les prix du baril de pétrole devraient continuer à monter, et se répercuter sur les prix à la pompe. Carburants les prix à la pompe ont explosé en une semaine >> — Le Parisien infographies leparisieninfog March 8, 2022 Bientôt de nouvelles mesures Pour contrer cette hausse du coût des déplacements pour les Français, les grandes enseignes Auchan, Casino, Leclerc, Intermarché et les pétroliers réagissent déjà depuis quelques semaines avec des offres à prix coûtant ou des opérations spéciales. Le gouvernement planche quant à lui sur de nouvelles mesures, dont un potentiel chèque carburant qui prendrait la même forme que l’indemnité inflation de 100 € versée à 38 millions de Français cet hiver. En revanche, les taxes fixes qui représentent 52% du prix au litre ne semblent pas être revues à la baisse par l’État pour le moment. Photos IADE-Michoko Pixabay / Le Parisien. A lire aussi sur Officiel le diesel plus cher que l’essence Carburant trois astuces pour faire des économies Le carburant est à 1 € chez Casino !
CHRISTIAN LOSSON a écritQUOTIDIEN vendredi 21 septembre 2007C’est la saison des records, sur de fonds de crise, d’incertitude, et, bien sûr, de spéculation. L’or, valeur refuge, a atteint hier un plus haut depuis vingt-sept ans, à 738 dollars l’once. L’euro a enfoncé allègrement son plafond à près d’1,41 dollar, qui dévisse jour après jour. Enfin, le pétrole a grimpé à New York, jusqu’à 83,80 dollars, un donc, à faire tomber de sa chaise le moindre économiste un peu sensé le couple euro-pétrole, qui prend l’ascenseur ensemble vers des sommets, va-t-il finir par être quasi indexé l’un sur l’autre ? Cette infidélité condamne-t-elle la longue love story entre le pétrole et le dollar ? Ce qui est sûr, c’est que d’un point de vue historique, dollar et pétrole marchait ensemble au moins depuis vingt-cinq ans, souffle Martin van Vliet, économiste à la banque ING. Depuis 2002, c’est fini, et, ces jours-ci, la corrélation n’a jamais été aussi négative.» Les raisons sont nombreuses. Vliet cite la tendance des pays exportateurs de pétrole à ne pas réinvestir leurs pétrodollars sur le marché américain. Et rappelle que le dollar faible a été un facteur de croissance de l’Asie, qui a entraîné une hausse de sa demande de pétrole et donc le boom du prix du baril. Pour l’instant, le pétrole s’achète en dollars, demain, ce sera peut-être en euros.» C’est une autre histoire…Passager. La décision récente de la Banque centrale américaine Fed de baisser d’un demi-point ses taux a aussi pu contribuer à renforcer l’idylle entre l’euro et le baril d’or noir. Philippe Martin, professeur à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne En tentant de conjurer la récession américaine et limiter la casse de la croissance à l’échelle mondiale, la Fed a rendu euphorique les marchés, qui pensent que la demande de pétrole va être toujours haute.» Les mécanismes d’anticipation et, surtout, de spéculation, jouant à plein. La baisse des taux d’intérêts déprécie aussi les rendements des actifs américains et fait baisser le dollar», ajoute Martin. Et donc remonter l’euro. Pour autant, le flirt pétro-euro risque de n’être que passager. Corrélation ne veut pas dire causalité, note Olivier Pastré, prof à Paris-XIII. L’évolution d’une monnaie dépend d’autres facteurs que du cour d’une matière première. C’est une salade niçoise où il y a du prix, de la croissance, du déficit budgétaire, de la confiance, des rapports de forces, etc.» Tout cela est vrai. Les logiques de hausse de la monnaie européenne comme de l’or noir sont différentes. Les traders en pétrole guettent avant tout l’évolution des grèves au Nigeria, le niveau des stocks aux Etats-Unis ou la moindre déclaration des dirigeants de l’ chose est sûre pour l’Union européenne, les sommets de l’euro amortissent le choc pétrolier. Difficile dans ce cas d’aller demander aux pays producteurs de pétrole de faire retomber les prix. En revanche, l’économie américaine cumule deux handicaps une monnaie faible et un prix du baril au plus haut. Un choc qui pourrait ramollir la croissance un peu plus. Et donc continuer de faire baisser le dollar. Sommets. D’autant qu’avec un peak oil en ligne de mire l’épuisement des réserves d’hydrocarbures, l’or noir est encore promis à de beaux sommets. De toute façon, on sait que l’on sort de l’optimisme à la noix et on ne sait pas jusqu’où le dollar peut tomber ni jusqu’où le pétrole et l’euro peuvent monter» , résume Philippe d’Arvisenet, chef économiste à BNP Paribas. Ni combien va encore peser une autre inconnue la crise des supbrimes , dont Ben Bernanke, le patron de la Fed, a reconnu, hier soir, qu’elle avait largement dépassé les estimations les plus pessimistes.»
l'essentiel Les prix du carburant sont en recul depuis quelques jours. Comment sont-ils concrètement décidés ? Par qui ? Changent-ils souvent ? La Dépêche a interrogé les pétroliers pour y voir plus clair. Les prix du carburant ont affolé les automobilistes la semaine dernière. Plus de 2 euros le litre, le gasoil plus cher que le sans-plomb c'était du jamais vu. Depuis quelques jours, les prix sont repartis à la baisse même s'ils restent très élevés. Comment ces prix sont-ils fixés, par qui et sur quelle base ? En France, 63 % du carburant est vendu par la grande distribution. Une situation concurrentielle inédite en Europe. Le marché français est le plus compétitif sur le continent. Et pourtant, la France n'est pas le pays le moins cher en raison des taxes de l'Etat TICPE et TVA sur le litre de carburant. "Les prix du carburant sont libres en France. Chaque distributeur fixe sa propre politique commerciale", explique à La Dépêche l'Union française des industries pétrolières UFIP. A lire aussi Remise de 15 centimes sur le carburant pour qui ? jusqu'à quand ? comment ça fonctionne ?... on vous explique tout Étape 1 les indices boursiers Les pétroliers se basent sur l'ICE intercontinental exchange cette place boursière à Atlanta aux Etats-Unis spécialisée dans les produits dérivés sur les produits énergétiques donne la tendance. C'est elle qui gère le baril de Brent, le pétrole brut de la mer du Nord, qui fait référence en Europe. Les pétroliers se basent aussi sur le Platts, le cours des produits raffinés, à Rotterdam aux Pays-Bas. Ils tiennent aussi compte de la parité entre l'euro et le dollar. Tous ces indices servent de base aux principaux acheteurs de carburant les groupes pétroliers TotalEnergies, Shell, BP, les groupes indépendants Dyneff, Certas energy/Esso, Thevenin/Avia et la grande distribution. Leclerc achète du carburant pour ses hypermarchés, pour Super U et la RATP, la régie des transports parisiens. A lire aussi CARTE. Prix des carburants où se trouve la station-service la moins chère près de chez vous ? Étape 2 la fixation du prix À partir de la cotation des produits raffinés, le service de stratégie des prix de chaque pétrolier ajoute les coûts d'acheminement et de stockage, ses coûts logistiques et les frais et dépenses propres à chaque station loyer, entretien, présence ou non d'une boutique. Les stations indépendantes fixent elles-mêmes leurs tarifs. Il faut ensuite ajouter les taxes la TVA, la TICPE taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques et la TVA sur la TICPE. Les exploitants doivent parfois rajouter des redevances spécifiques dans certaines villes ou sur les axes autoroutiers. Les taxes sur le carburant représentent environ la moitié du prix. En 2021, la TICPE a rapporté 18,3 milliards d'euros à l'Etat. Le pétrolier calcule enfin sa marge nette. Elle est très faible, aux dires des pétroliers, et représente environ un centime par litre de carburant. Jacques Percebois, le dirigeant du Centre de recherche en économie et droit de l'énergie, le confirme "C'est exact, c'est 1 ou 1,5 centime. Il n'y a pas de marge importante dans la distribution du carburant. C'est pour cette raison que les stations-service doivent faire de gros volumes pour gagner de l'argent. Dans un litre d'essence, celui qui gagne de l'argent, c'est celui qui a le pétrole brut. Le raffinage gagne également de l'argent". La marge d'une statio-service est plus importante sur les autoroutes grâce aux ventes de sandwichs, de boissons ou les réparations rapides, précise Jacques Percebois. Étape 3 un prix adapté à la concurrence Chaque station, quelle que soit sa marque, s'adapte à son environnement local et aux prix affichés par ses concurrents. "C'est l'environnement concurrentiel qui fait aussi le prix", rappelle l'UFIP. Les prix affichés la pompe varient une fois par jour. Chaque station-service a l'obligation de déclarer ses prix sur le site officiel du gouvernement Toutes ne le font pas quotidiennement... Les prix sont actualisés en général à minuit. La France comptait 11 151 stations-service en 2021 5844 à l'enseigne d'un pétrolier, 5307 dans la grande distribution. Elles étaient 40 000 en 1980 en France. La bonne idée de Casino Il existe une règle les distributeurs ne peuvent pas vendre le carburant à un prix inférieur auquel ils ont acheté leurs stocks. Géant Casino et les supermarchés Casino ont proposé le carburant à 1 € le week-end dernier. La différence entre le prix payé et le litre à 1 € était offerte en bon d'achat à dépenser en magasin à partir de 100 € de courses. Cette pratique est légale. "La mécanique était très bien pensée", reconnaît-on à l'UFIP. Le groupe n'a pas dû perdre d'argent sur le carburant en se rattrapant sur les ventes en magasin. Interrogé, Casino n'a pas souhaité nous communiquer ses chiffres. Une réduction en zone rurale chez Total Une station implantée en zone rurale joue un rôle essentiel pour les habitants. Elle a pourtant moins de débit et de clients qu'une station en zone urbaine, ni les mêmes frais foncier. Dans ses stations rurales Elan, TotalEnergies offre une remise de 5 € pour 50 litres de carburant 2€ pour 20 litres, 1€ pour 10 litres. L'offre, lancée le 14 février, est valable 3 mois dans 1150 stations-service.
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